
Marcelline Picard-Kanapé
Marcelline Picard-Kanapé est née à Pessamit. Elle s’est donné très tôt la mission d’ouvrir de nouvelles avenues aux jeunes Autochtones. Elle est la première de sa communauté à avoir obtenu un baccalauréat en éducation de l’Université du Québec à Chicoutimi en 1988, la première institutrice innue de la Côte-Nord et la première Autochtone à siéger au Conseil supérieur de l’éducation du Québec, de 1989 à 1992. Chez les Innus, elle a été la première conseillère politique, de 1972 à 1982, et la première femme élue chef, fonction qu’elle a occupée de 1992 à 1996. D’abord enseignante à l’école primaire de Pessamit, elle y occupe par la suite le poste de directrice de l’école primaire et secondaire pendant dix ans. Elle a aussi été directrice de l’école secondaire Uashkaikan, directrice générale de l’éducation à Uashat-Maliotenam et directrice de l’école secondaire Otapi. Elle croit fermement à la coexistence harmonieuse de sociétés qui expriment fièrement leurs différences, à travers leur langue et les autres aspects de leur culture, ce pour quoi elle a fréquemment participé à des forums et des conférences qui ont pour objet de favoriser le rapprochement entre les deux cultures. Aujourd'hui retraitée, Marcelline demeure une inspiration pour les jeunes innus et les femmes en particulier.

Marjolaine Étienne
De la Nation Pekuakamiulnuatsh, Innue du Lac-Saint-Jean, Marjolaine a été vice-chef aux affaires extérieures au Conseil de bande Mashteuiatsh. Elle occupe présentement les fonctions de présidente et directrice générale du Collectif Femmes Autochtones, Leadership et Gouvernance. Formée en sciences humaines et en travail communautaire de l’Université du Québec à Chicoutimi, elle détient un certificat sur les droits de l’homme par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme de Genève. Elle s’est vue nommée Représentante des Premières Nations du Québec et du Labrador au Conseil des femmes de l’Assemblée des Premières Nations. Elle a également siégé au Conseil du Statut de la femme du Québec, afin de promouvoir et défendre les droits et les intérêts des Québécoises et des femmes autochtones. Elle est l’instigatrice de plusieurs initiatives de concertation entre autochtones et non autochtones pour bâtir des ponts et faire connaître les communautés et valeurs autochtones. (Source: http://futurdeladiversite.org/en/marjolaine-etienne/)
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Propositions
issues de la discussion
Questions
pour poursuivre la réflexion