Première rencontre du groupe du mardi soir!
Cette discussion a été l’occasion de présenter la démarche Aishkat, de présenter les motivations de chaque participant, et d’échanger autour du concept d’autodétermination.
Autodétermination ou autonomie gouvernementale?
Le groupe s'entend sur la différence entre l'autodétermination, qui relève plus de l'humain, d'un processus graduel et réalisable, et l'autonomie gouvernementale, qui relève plus d'un concept colonial. Il semble plus facile d'envisager l'autodétermination, car elle fait appel à nos motivations comme individus.
Construire une force collective
informée et outillée
- Pour mettre en place une base de connaissances qui permettra à chaque individu de se projeter dans le processus d'autodétermination, il faudrait aider la population comprendre qui elle est, quelle est son histoire.
- On pourrait rassembler les connaissances sur une plateforme numérique.
- Et aussi, faire que les individus vivent des expériences qui les rattachent à leur identité culturelle.
Passé vs modernité
- Nous étions (et sommes encore) un peuple organisé, créatif, inventif. Nous devrions transférer ces habiletés dans le monde moderne. Ce qui vient de nous peut rapidement être fructueux.
- Avant, la réussite, ça ne signifiait pas « avoir un diplôme ». Ça signifiait atteindre des objectifs quant au quotidien, à la survie. Ça allait avec un tas de valeurs.
- Il est possible de se « mettre à niveau », pour jouer à armes égales, en se dotant des bons outils, notamment en éducation.
- La société moderne nous permet de nous développer comme individu et comme communauté.
- Loi sur les Indiens : c'est une mainmise qui nous empêche d'aller de l'avant collectivement, mais on a pas les bons outils intellectuels pour comprendre ça.
Parler au nom de qui?
- Il manque un grand travail d'équipe, on ne réussit pas à s'entendre.
- Autonomie individuelle pour l'autonomie collective : chaque personne doit trouver son rôle
- C'est dur de se faire écouter. La génération blessée a désormais une reconnaissance et ne semble pas vouloir laisser la place aux jeunes.
- Rétablir l'équilibre de gouvernance.
Rassembler nos idées et les faire circuler
- Ateliers de pensée philosophique
- Ramener à notre niveau le pouvoir de décider
Viser des micro-réussites
- Faire comprendre l'Histoire à nos populations
- École en forêt : (re)créer le lien avec le territoire
- Outiller nos enfants : ils sont curieux, allumés et sensibilisés
- Aller chercher les failles dans le système. Faire comme les Maoris de Nouvelle-Zélande et être inventif sur le plan juridique. (Voir discussion du 16 avril sur le Territoire)
Créer une cohésion
- Les contrats venant de l'extérieur et réalisés sur nos territoires favorisent la division entre les communautés
- Identifier les outils et façons de faire pour favoriser le collectif.
Partir de la base
- Parler de notre identité.
- Se définir et voir ce qu'on veut pour l'après
L'identité : prochain sujet de discussion